Communiqué de Presse
Lutte contre les pêches illégales dans les eaux européennes.
Commission Européenne – Cabinet du Commissaire Borg
Une délégation de L'EAA (European Anglers Alliance), de la CIPS/FIPS-Mer (Confédération Internationale de Pêches Sportives) et de la CMAS (Confédération Mondiale des Activités Subaquatiques) a été reçue par Monsieur Patrick Tabone, Chef de Cabinet du Commissaire Borg et Monsieur Fergal NOLAN, administrateur, en date du 12 janvier 2006.
Ils ont déposé auprès de la Commission la résolution sur la lutte contre les pêches illégales dans les Eaux Européennes qui avait été adoptée par l'EAA lors de son Assemblée Générale du Danemark en avril 2005, approuvée par la CIPS/FIPS-M à son Assemblée Générale de Palerme en mai 2005 ainsi que par la CMAS lors de son comité directeur en septembre 2005
Texte de la résolution :
L’E.A.A. demande à la Communauté Européenne d’intervenir auprès de chaque pays afin :
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d’organiser et d’effectuer les contrôles les plus larges possibles sur le respect des lois en vigueur, tant pour les pêches commerciales que pour les pêches de loisir,
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d’encourager dans chaque pays la constitution de brigades de gardes-pêche pour la surveillance maritime afin d’augmenter la fréquence et l’efficacité des contrôles,
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de recommander à chaque pays d’exercer un contrôle sur l’ensemble de la filière des poissons proposés à la vente (mareyeurs, grossistes, poissonneries, restaurateurs) et de punir sévèrement tout manquement sur l’origine, les tailles de poissons ou autre disposition, infractions avec les législations et réglementations nationales ou internationales.
Monsieur Bernard Breton, président de l'EAA et Monsieur Marcel Ordan, président de la CIPS, représentant également la CMAS, ont exprimé leur inquiétude et celle de leurs adhérents auprès du représentant du Commissaire Borg.
Une réunion longue et constructive a débouché sur les conclusions suivantes :
Il est primordial, dans un proche avenir, que des mesures nécessaires soient prises pour éradiquer ce type de pratique. Il serait anormal que la pêche sportive et récréative ainsi que la pêche professionnelle, qui agissent honnêtement en respectant la législation actuelle, subissent des contraintes supplémentaires qui pourraient être mises en place (tel que quotas complémentaires, limitation des prises, etc…) du fait d’agissements illicites mettant en danger la ressource.